LA LECTURE ORNEMENTALE MENE AU RAPPORT SENSUEL A LA CULTURE - Image ci-dessus : à gauche l'amont de l'ignorance, plus au centre l'aqueduc du doute, et par la droite l'aval de la connais-sance De n'ombreuses pages à consulter, en cliquant sur les différents titres des pages ci-dessous :
Vous ouvrez ici le blog le plus passionnant sur lequel il vous sera donné de sur-fer, cependant qu'il vous faudra secouer vos méninges et ouvrir l'orée de votre espriT comme jamais d'eXcès de zèLe vous ne l'avez encore fait CAr vous allez vous heurTer DOrénavant à des Mystères anCestraux, à L'une ou l'aUTre de ces coïncidences surprenantes et signifiantes ou synchronicités eXtraordinaires, et vous serez alors sur la bonne voie culturelle à l'essentiel de la connaissance structurale de l'occis-dent et donc inTrinsèquement de Vous-Même, et tant qu'A lâcher prise au lieu se s'évertuer d'insistance normative tout deviendra de-main à vous seoir aussi poétique qu'un conte fantastique...

SALSES y fit que score S'Onère à 13 en sCène

L'Ultima Cena, de Leonard De Vinci initiales L.U.C., également appelée La Cène, fresque murale réalisée de 1495 à 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan :

Sur fond de récit biblique d'un repas mythique, Léonard de Vinci célèbre sur la sCène à Milan le SerPentaire (13° signe du zodiaque) et le plan de masse de la forteresse de Salses, le tout dans une même composition cohérente indissociable de la dernière décennie mouvementée du XV° s.
"Off-i-ciellement" : Barthélemy, Jacques le Mineur, André, Judas, Pierre, Jean, Jésus, Thomas, Jacques le Majeur, Philippe, Matthieu, Thaddée et Simon.
La Cène fait coulisser le zodiaque par moitié suivant l'équateur, boréal à gauche et austral à droite, c'est ainsi que le personnage le plus bas représente le signe du Cancer et celui le plus haut celui du Capricorne, les tropiques étant tracés au sol en biais sous ces mêmes personnages :

Le SCOOP : La Cène de Léonard de Vinci n'est autre que le plan de masse de la forteresse de Salses au zodiaque de 13 signes... Ci-dessous Salses (autrefois Salce) dévérouillé devint ci : une forteresse, un zodiaque, une sCène... :


Sur La Cène (la fresque de Milan), les personnages cadrent étonnamment avec les "composantes" de cette forteresse au point que Léonard de Vinci s'est probablement inspiré de celle-ci (dont il est contemporain) à moins qu'il n'ait lui-même contribué à son concept, la fresque de La Cène a été réalisée à Milan antérieurement, de 1495 à 1498. La forteresse de Salses fut construite sur 5 ans entre 1497 et 1502.
La Cène serait donc antérieure à la forteresse dont la construction aurait commencé un an avant l'achèvement de la fresque. En ce cas se pose cette question : Léonard de Vinci est-il le concepteur principal du plan de masse d'une forteresse attribuée officiellement à un autre ? Et dans laquelle il aurait réussi à camoufler sa signature ?

Déjà il est possible de faire la relation entre les trois personnages à gauche et les trois "étapes" d'entrée de la forteresse.
De plus les trois demi-lunes cadrent avec le Taureau, le Verseau et le Scorpion, exit le Lion (signes fixes des saisons), le Verseau étant situé en diagonale.
Tutto Va Bene hors écusson pointé au scorpion pour le serpentaire : Taureau - Verseau - Bélier extérieurs (TUB et BUT). ♪ ♪ ♫♪ ♫ ...

Le zodiaque de Salses à 13 éléments en sCène :

1°) Barbacane = Bélier
2°) Bastion sud en demi-lune = Taureau
3°) Façade porche d'entrée = Gémeaux
4°) Entrée = Cancer (vers l'Est) & Lion (poterne)
(comme Soleil-Lune,et Ludovico Sforza, commanditaire de La Cène)
5°) Liaison vers la Tour sud-ouest = Lion (tête)
6°) Tour sud-ouest = Vierge
7°) Donjon ou Tour de l'Hommage (Homme-âge, home âge, O mage, aux mages ?) = Serpentaire
8°) Bastion nord-ouest en demi-lune = Verseau
9°) Tour nord-ouest = Poissons
10°) Face à l'entrée = Capricorne
11°) Tour Nord-Est = Sagittaire
12°) Bastion Est en demi-lune = Scorpion
13°) Tour Sud-Est = Balance

Façade Nord : Tropique du Capricorne
Facade Sud : Tropique du Cancer
Mur séparation cour-réduit : Méridien, mais pas que, en fait un face à face tropique Cancer-Capricorne et la signature (Karmique) de Léonard (Gémeaux portail Castille et Aragon - K, + S et L par Lion et Cancer), mais aussi le lemniscate.
Voir plan zodiacal de Salses plus bas à gauche.

Le troisième personnage avec les mains en l'air est le plus flagrant quant à faire un rapprochement avec le porche d'entrée (proche André) : Il semble affirmer qu'il n'a rien à voir dans un dialogue musclé où s'affronteraient le 4° personnage (Cancer) et le 10° (Capricorne), bien que ce soit lui qui semble afficher d'entrée un alignement gémellaire le long de la séparation cour-réduit dans la forteresse.
C & A comme Castille et Aragon, forme similaire de gémellité sexuée et conforme au schème CD/JN du SerPentaire (voir le §13° de la page accueil) relatant sur cette entrée l'union d'Isabelle de Castille et de Ferdinand II d'Aragon, initiateurs de la forteresse.
Et c'est bien avec ce Muret qu'il est possible de reconnaître la signature astrologique de Léonard de Vinci puisqu'il y appose des éléments karmiques de son propre thème astral, en connivence avec le christianisme.
Le rempart de séparation entre la cour et le réduit délimite un carré dans un rectangle et aussi un carré d'un petit rectangle, la notion de diagonale est reprise d'un axe chemin d'entrée à tour nord-ouest et son bastion à suivre. De plus le puits central du carré se situe sur ses propres diagonales. Le biais ou diagonale se retrouve sur La Cène de deux façons : 1°) la séparation du zodiaque en deux depuis l'entrée du site (chemin au sud-est) jusqu'au nord-ouest (en diagonale de l'écusson de la forteresse), 2°) le biais solsticial du 4° au 10° personnage.
Ce troisième personnage a aussi une tenue vestimentaire qui annonce le 4 + 5 + 4 = 13 (voir la page "carrés" de ce blog) (à suivre...)

1490 - 1500 : une période très mouvementée que cette dernière décennie du XV° siècle, mais qui changea le monde...

Le sixième personnage est-il Lucrezia Borgia ?
Il s'inscrit sur la fresque comme étant l'apôtre Jean, le signe de la Vierge (6° signe et 6° personnage) et la tour sud-ouest de la forteresse dans cette logique zodiacale mise en sCène.
Et le cinquième personnage qui "l'épaule" de sa main, alias Pierre et la tête ou le coeur du Lion (Régulus) ne serait autre que son père Rodrigo Borgia, le pape Alexandre VI, lui-même "touché" à l'éPaule (!) par le Taureau deuxième personnage et deuxième signe, animal emblématique des Borgias. Le signe du Lion en astrologie (et 5° signe) est celui de la métaphore paternelle.
Partie gauche du 5° personnage (épaule, bras et main) : poterne, sas d'entrée = coupe-gorge (en main), poterne-potence et besace. A noter que l'étoile en queue de Lion se nomme Denebola, à situer ici au-dessus d'un plat sur La Cène (côté sud). Tandis que le taureau (2° personnage) pose la main sur l'épaule du lion (5° personnage), voir page 25 & 52 (gémellité miroir ? ou rectangle lyrique 2 x 5 ?).

Le plan de la forteresse de Salses est inspiré d'un blason en écusson : celui des Borgias


I
N
E
D
I
T
:



Le Zodiaque de Salses

Quand Léonard dénoue la queue du taureau et en fait aussi ressortir la tête hors remparts de l'écusson :
Le zodiaque de Salses devient bien celui de La Cène, et réciproquement.
La diagonale isiaque et tracassante à 3-4-5 prolonge le chemin menant vers l'entrée et passe par le V du muret cour-réduit, incite la barre d'un N inversé et rend l'écusson navré. Elle sert à séparer l'austral du boréal sur le zodiaque (le cygne navré deviendra plus tard l'emblème de la Reine Claude de France, épouse du Roi François 1er, fille d'Anne de Bretagne et du Roi Louis XII - voir image plus bas à droite).

Le Serpentaire se retrouve à la verticale du Scorpion, conformément aux directives de l'An Mil (An Mil & Milan, où se situe la fresque), et transcrites sur la façade de Saint-Génis des fontaines.
L'évocation du taureau (l'animal) figure sur La Cène, au niveau du Capricorne (10° personnage) et sous le bras droit allongé du Sagittaire (11° personnage).



Au-dessus de la fresque de La Cène se trouvent (aussi) trois demi-lunes, à la gloire de la dynastie des Sforza : Au centre celui de Ludovic Sforza (dit Le More) et de son épouse BéatriCe d’Este, à gauche celui de son fils aîné Massimiliano (Hercule Maximilien) et à droite celui de son autre fils Francesco (François Marie).
Les trois bastions en demi-lunes à Salses forment le sigle de la racine carrée, implantée sur le signe du taureau et pointant donc celui-ci.
Le deuxième signe du zodiaque (taureau) est le deuxième personnage en sCène, alias Jacques-le-Mineur (officiellement admis), également Jacques ou Jaume II de Majorque, côté sud, son père Jacques 1° d'Aragon se situant au nord (9° personnage et signe des Poissons)à retenir les rois assaillants français (Philippe IV le Bel, 10° personnage et signe du Capricorne, officiellement apôtre Philippe, et son père Philippe III le Hardi, décédé à Perpignan, 8° personnage et signe du Verseau, officiellement l'apôtre Thomas - consonnance proche de Tao). A remarquer : le 6° signe et personnage est celui de la Vierge, le 9° signe et personnage est celui des Poissons, venant réaffirmer ici la précession des équinoxes liée au christianisme et confirmée vers l'An Mil par le 6&9 au sigle taoïste du Serpentaire (voir page Saint-Génis de ce blog et cet autre blog).
Léonard de Vinci sur La Cène retrace ainsi l'histoire nord-sud de la frontière initiale de Salses, là où sera construite la forteresse.
Cette histoire étant franco-catalano-aragonaise, avec pour intervenants en cette fin de XV° s. : un pape catalano-aragonais Alexandre VI, les rois de France Louis XI et Charles VIII dans une histoire récente et actuelle, qui en rappelle une précédente de même acabit père et fils avec Philippe III le Hardi et Philippe IV le Bel, sur l'enjeu de la possession de cette Marche d'Espagne incluse au Royaume de Majorque ou dans la Catalogne.
Les trois lettres RIA étant d'ailleurs incluses dans la racine (carrée) suggérée - Aries (le Bélier) et Libra (la Balance) - dès le chemin d'entrée de la forteresse (outre 2xB ou 2x8 = 88 jours de la révolution de Mercure outre également que LiBra = Lyra et 8 mercuriel).
Ceci en toute concomitance avec l'esprit quattrocento (florentin) de la Renaissance italienne.

Cette forteresse est plus qu'un simple bâtiment militaire même très élaboré et moderne pour l'époque, elle a un aspect religieux, voire mystique, et porte la signature astrologique et pour le moins alchimique de Léonard de Vinci bien camouflée et intégrée dans son plan de masse, avec l'ensemble reporté sur la sCène de Milan, certainement comme une revendication cachée sur un fait de création ne pouvant être révélé par son auteur au point que si Salses y fit racine au score sCène erre.
Dans l'alchimie très en vogue au XV° siècle, le Sel est de type mercuriel à caducée autour d'un axe central ayant vocation à célébrer (à minima) l'alliance ou l'union du Soleil et de la Lune, réelle (éclipses) ou symbolique, appliquable in extenso à jour-nuit, nord-sud, masculin-féminin, à toute autre harmonie conflictuelle de synthèse ou pertinence de relation d'opposition différentielle (implication à retrouver ensuite dans le fameux escalier central de Chambord, voir cette page d'un autre blog).


A-Rôme tout lèche main y mène ?
Qu'ils sont deux, prêts à bondir sur un fort mage ?

Ces deux mains représentent une métaphore (de navigation ?), celle de l'histoire de l'alliance (éphémère - effet mère ?) Borgia - Sforza vécue par Lucrezia Borgia et Giovanni Sforza pendant la réalisation de la fresque de La Cène.

- "Son premier mariage, avec Giovanni Sforza en 1493 fut annulé en 1497 par son père le pape pour des raisons diplomatiques (changement d'alliance : Alexandre VI était allié aux Sforza de Milan contre la France de Charles VIII dans le cadre de la 1re guerre d’Italie et de la ligue de Venise (1495), d'où le mariage avec Giovanni ; puis il renverse les alliances et s'allie à Louis XII, préparant ainsi la 2e guerre d'Italie). Officiellement, l'annulation est due à la non-consommation de l'union. Sforza, vexé et humilié (il a été contraint de déclarer devant des témoins qu'il était impuissant, ce qui est faux, car il a eu de nombreux enfants illégitimes), est le premier à faire courir le bruit de rapports incestueux entre Lucrèce Borgia, son père et son frère. Lucrèce n'aime pas ce mari, de dix ans plus âgé qu'elle, et encore moins la vie à Pesaro. Elle s'ennuie rapidement de Rome." - texte Wikipédia -

S'agit-il de Giovanni Sforza avec ce quatrième personnage en sCène ou plus probablement d'un autre Sforza : Ludovic Sforza le More, celui-là même qui commanda la fresque à Léonard de Vinci à Milan ?
Lucrezia devient la personnification de la Marche d'Espagne que deux factions se disputent au sud : les Borgias et les Sforzas, les rois français déjà évoqués en étant exclus.
Mais une question se pose : quelles étaient véritablement les relations des Sforzas avec l'Empereur (éternel rival du Pape depuis les conflits entre guelfes et gibelins), le Saint-Empire Romain Germanique et le Vatican se disputant les qualité et fonction de successeur de feu l'Empire Romain.

Léonard de Vinci, chargé d'exécuter une fresque pour le réfectoire d'un monastère, fresque commanditée par un Sforza de Milan trop proche de l'Empereur (comme traditionnellement dans l'Italie du nord) a-t-il pris fait et cause pour la papauté (et consorts Borgias) associée à la Toscane au point de par la suite renommer le manoir de Cloux d'Anne de Bretagne sous le nouveau nom le Clos LUCE en l'honneur de LUcrezia et CEsare Borgia ? Ceci semble fortement probable (même si d'origine les terres dites de Lucé entouraient le manoir).

A noter que pour s'attirer les bonnes grâces de l'empereur Maximilien Ier dont le mariage (ou la promesse de -) avec Anne de Bretagne avait été annulé en 1491, Ludovic Sforza lui avait offert en mariage sa nièce Blanche-Marie âgée de 22 ans, mariage qui eut lieu le 16 mars 1494.

Louis XII roi de France à partir d'Avril 1498 aurait même tenté en vain d'emporter la fresque de la Cène en France dès 1499, dans ses prétentions italiennes agrémentées d'une question maritale à négocier avec les Borgias en cette toute fin très mouvementée du XV° siècle aux alliances de circonstances.
Anne de Bretagne, deux fois reine de France à cette période figure ici en filigrane. Voir aussi plus bas en annexes et archives de la page le paragraphe "Louis XI et le Roussillon (dans le contexte du XV° siècle)".


L'aspect catalano-aragonais de La Cène étant confirmé par le massif du Canigó, montagne "sacrée" où les personnages de la fresque s'inscrivent sur le profil de ce massif (du moins les sept les plus au centre) :
Le CAs des Karmiques, d'un plat à l'autre :

Cependant que sur sCène deux plats (seulement) sont remplis : derrière le 4° personnage et derrière le 10° personnage, dans un alignement sud-nord correspondant au Muret de séparation cour-réduit de la forteresse, et correspondant à l'axe Cancer-Capricorne.
Entre Cancer et Capricorne sur sCène une certaine animosité de la part d'un des intervenants. D'autant que le premier est situé près du Père Borgia - périgée - qui le dépasse de part et d'autre. Ceci peu avant la révolution copernicienne, Copernic ne venant étudier à Bologne qu'à partir 1496, logeant chez l'astronome Domenico Maria Novara, qui était l'un des premiers à remettre en cause l'autorité ptolémaïque, géocentrique et sphérique en cours jusqu'alors, et pratiquait l'astrologie tout pendant qu'il enseignait l'astronomie à l'université de Bologne de 1483 à 1504. Il fut lui-même élève de Regiomontanus. Rodrigo Borgia, alias le Pape Alexandre VI avait obtenu son doctorat en droit civil et canonique aussi à Bologne. Et cette fin du XV° siècle est la pleine époque Borgia. Noter cependant ici (au hasard ?) que Rodrigo Borgia est natif du Capricorne et son ex-maîtresse Vannozza Cattanei est native du Cancer...

La Cène distille donc entre autres sur fond de dispute géocentrisme-héliocentrisme de l'époque des notions d'astrologie karmique avec ces deux personnages d'axes tropiques, et Léonardo appose là des éléments essentiels de son propre thème tout en relatant ici une thématique astrale ambiante dont il était visiblement bien informé (lemniscate, voir la méridienne de Bologne). Bologne en cette fin du XV° siècle faisait partie (en Emilia) des états pontificaux. L'astrologie karmique étant essentiellement basée sur deux axes (1&1) : l'axe nodal et le grand axe A-P, avec la lune noire Lilith, il n'en reste pas moins l'importance initiale de l'axe Capricorne d'armature en socle (naviguant) de précession, signe représenté ici par l'apôtre Philippe (personnage le plus haut sur la sCène), alias Philippe IV le Bel(liqueux ?), bien connu des services de la papauté à une époque avignon-n'aise, pape et priape.



1°) Bélier = Barbacane, premier signe et premier bâtiment à l'entrée
2°) Taureau = Bastion sud en demi-lune (demi-lune et signe fixe de saison, premier), deuxième signe et deuxième bâtiment
3°) Gémeaux = Façade porche d'entrée, alignement avec muret de séparation cour-réduit (K)
4°) Cancer (vers l'Est) & Lion (poterne et sas)
(comme Soleil-Lune, assimilé Gémeaux ?)
5°) Lion 2° partie (tête) = Liaison vers la Tour sud-ouest
6°) Vierge = Tour sud-ouest, indique la direction du massif du Canigó
7°) Serpentaire = Donjon ou Tour de l'Hommage (Homme-âge, home âge, O mage, eau mage aux mages ?)
8°) Verseau = Bastion nord-ouest en demi-lune (demi-lune et signe fixe de saison, deuxième), nord-ouest : coin source
9°) Poissons = Tour nord-ouest (coin source)
10°) Capricorne = Face à l'entrée (Nodal) et en bout de muret de séparation
11°) Sagittaire = Tour Nord-Est
12°) Scorpion = Bastion Est en demi-lune (demi-lune et signe fixe de saison, troisième), bas de l'écusson initial, positionnement vernal
13°) Balance = Tour Sud-Est

Remarquer que les trois demi-lunes correspondent à trois signes fixes de saisons, le quatrième (Lion) étant scindé en deux dès le porche d'entrée des murs (caput-cauda)
Le Muret de séparation cour-réduit représente les deux axes Karmiques, la direction tropique (Cancer VS Capricorne) avec Soleil-Lune par Cancer-Lion au sud à l'entrée des murs. Léonard de Vinci aurait-il voulu aussi insinuer Muret dans son silence cathare ?

Noter les 2xB (Bélier-Balance) dès le chemin d'entrée de Salses comme une allusion aux 88 j de Mercure, ainsi qu'au 8 (salé) du leminiscate allant d'analemme, outre l'écusson d'origine à l'escarboucle. Outre également que S.M. = Soufre et Mercure, et aussi Saturne et Mercure, mais encore Simon de Montfort.


L'Ultima Cena : initiales LUC, le taureau de LUC et celui de LCUsson des Borgias, LUcrezia et CEzare Borgia, et le Clos LUCé par la suite...
Et le mythe d'Isis et d'Osiris (frère et sœur), initiales IO, est représenté au mieux par LUcrezia & CEsare (8 & 6 lettres), au point qu'un plafond des appartements Borgia au Vatican (salle des saints) lui soit consacré ? (faire également le rapprochement entre IO et le symbole alchimique du sel ?)


De la façon dont Léonardo a pu procéder pour le plan général de la forteresse et La Cène :

1°) Les rois catholiques initiateurs du projet de concert avec la papauté aragonaise Borgia demandent une ébauche de forteresse à Léonard de Vinci. Celui-ci reprend le schéma de l'écusson des Borgias qui présente deux avantages : le premier est de s'incrire opportunément façon escarboucle dans un carré de Saturne, le deuxième est d'avoir un taureau en son centre, signe natal de Léonard dans le calendrier julien à l'époque (D.N. : 15 Avril 1452), taureau qui sera extrapolé (caput-cauda) à Salses comme sur sCène.

2°) Léonardo reprend les données de base de la chrétienté de l'époque, basée sur les données de l'An Mil avec le Serpentaire dans une dynamique presque mystique, il y intègre tous les éléments de son thème natal pour élaborer le plan d'ensemble (tout en le signant de la sorte) et l'adapter en fonction de ce qu'il connaissait déjà en art défensif pour arriver à une certaine cohérence.

3°) Pour des raisons diverses il ne peut être reconnu officiellement comme concepteur de la forteresse puique celle-ci absorbant un budget énorme à sa construction et puis déontologiquement ne peut être que l'œuvre d'un architecte espagnol, lequel effectuera effectivement tous les aménagements militaires en respectant le plan global initial. Francisco Ramiro López procédera ensuite à l'aménagement de la forteresse suivant ce plan pour la rendre entièrement viable et défensive.

4°) Dans le même temps le duc de Milan Ludovic Sforza lui avait demandé d'élaborer une fresque pour le réfectoire d'un monastère. Léonard procède d'un deux en un : il reprend les mêmes éléments d'inspiration pour la forteresse et pour la fresque, ce qui lui permet dans la composition de la fresque une revendication cachée de création du plan de masse de la forteresse qu'il a pu être empêché de signer (tout en y intégrant son propre thème natal). Mais cependant il y dépose des éléments qui permettent de faire le lien entre les deux œuvres et de lui en accorder la paternité, en soulignant là encore la collusion avouée, reconnue et acceptée à l'époque entre christianisme et astrologie.
Le Code Astro LDVc "exogène et figuratif" est : VS 25-52 Mi + L(c)V + VS K NdsLn + mB-8/D-io-sB-Ct-Ca, il s'agit d'une empreinte unique et personnelle à Léonardo, c'est la signature de Léonard de Vinci sur le plan de masse général de la forteresse de Salses, dont il reprend n'ombre d'éléments en sCène.

5°) Le contexte de l'époque lui avait permis dans ses sources d'inspiration de choisir des personnages contemporains importants à mettre en sCène en Italie (à moins qu'ils ne lui fussent imposés), tout autant que sa culture historique sur le Roussillon et ses événements des siècles passés et actuels à propos de la "frontière de Salses", et ses connaissances astrologiques étaient certainement loin de lui faire défaut dans cette période pré-copernicienne assumée dans l'Italie du quattrocento.
A trop intégrer ses propres données de base Astro à Salses et en sCène, Léonardo se la serait presque jouée mégalo ?

Cependant qu'il existait bien des similitudes géo-politiques et religieuses entre la période de l'An Mil et celle du XV° siècle qui poussaient l'occident à valoriser le concept de Serpentaire comme 13° signe (gémellité du nombre 11, voir entre autres la page accueil).
C'est pourquoi Léonardo inclut autant à Salses qu'en sCène un nouveau message codé ne laissant planer aucune ambiguïté quand à l'identité du personnage central de La Cène ni de sa représentation au donjon de Salses (réf : VLn/Ndn/EqAL), il s'agit bien d'un chef de guerre, ici en sCène aux traits atténués : Cesare Borgia qui cherchait à unifier l'Italie autour de la papauté (et de son népotisme), par le jeu des alliances ou à défaut par des conquêtes militaires de territoires (De Principatibus). Sur La Cène il arbore un rapace (en bleu), tandis que sa soeur arbore un échassier (en rose), ainsi l'échassier-rapace est évoqué dans le creux en V entre ces deux personnages en "coalescence" d'un troisième oiseau réunissant les deux caractéristiques des premiers : le Serpentaire, tout en dessinant un N inversé dans le contexte Isis-Osiris (initiales IO). C'est ainsi que Léonardo reprend les dispositions affichées sur la façade de Saint-Génis des fontaines (défont aine ?) où le Cygne et l'Aigle mettent fin vers l'An Mil à leur référence céleste et stellaire pour laisser la place à Serpens-Ophiuchus dit le Serpentaire, dans le ciel au-dessus du Scorpion. Signe qui remplacera l'Aigle du tétramorphe et de l'Apocalypse 4:7
"Le premier être vivant ressemble à un lion, le deuxième à un taureau, le troisième a le visage d'un homme et le quatrième ressemble à un aigle en plein vol".
L'aigle en plein vol devient le Scorpion (et signe fixe d'automne) qui est surmonté du Serpentaire dans la voûte céleste (proche du triangle d'éTé). Léonardo revendique ainsi un concept occidental et chrétien datant de Gerbert d'Aurillac, alias le pape de l'An Mil : Sylvestre II. Remarquer encore la consonance : l'An Mil et Milan, où se situe la sCène.
Et dans la constellation du Serpentaire où le Serpent est dompté par Ophiuchus (initiales O & S) il y est question de Caput-Cauda Serpentis, notions qui seront reprises entre autres par Léonardo avec La Joconde, cette carte du ciel d'éTé, voir plus bas.

Un plan de masse de la forteresse de Salses où s'opère une composition alchimique sans impair ni impasse ?

De la façon dont Léonardo a pu extrapoler le Caput-Cauda (tête et queues) du taureau sur le blason des Borgias, le tout pour obtenir le plan de masse de la forteresse de Salses ?
Les images à gauche et à droite parlent d'elles-mêmes de lecture ornementale : le taureau avance la tête, lève la queue en diagonale et la pointe (!) de l'écusson se prolonge, un taureau n'étant pas un bœuf. Et avec le muret de séparation cour-réduit sur le DOs ?
Caput zodiaque Bélier et Taureau extra-muros, cauda zodiaque Poissons, avec Verseau extra-muros.
L'Ultima Cena et le taureau de LUC ! Léonardo est lui-même né sous le signe du Taureau (calendrier julien d'avant 1582). La "table" de La Cène ne semble-t-elle pas elle-même constituée d'un Muret aux n'ombreuses pierres, au point de faire allusion à la fameuse bataille de 1213 (millésime qui contient 12 & 13) ? Il se dit ici et là que Léonardo pouvait avoir des ancêtres cathares, qui se seraient réfugiés en Roussillon (Vinça ?), en outre les initiales de Simon de Monfort permettent une allusion à Soufre et Mercure (autant qu'à Saturne et Mars).
S et M que l'on retrouve aussi à Santa Maria delle Grazie à Milan...

Placer un VL comme Vinci Léonard avec Vierge & Serpentaire entre Vénus et Lune de mêmes initiales VL et approchant un sigle du Capricorne en K pourrait à ce stade paraître OSé ?
Cependant que l'écusson des Borgias s'inscrit aussi dans le carré de Saturne qui permet de faire une allusion ciblée à 1-492, la date de référence pour Christophe Colomb et le nouveau monde...
Trois bastions en demi-lunes et trois demi-lunes également au-dessus de la fresque de La Cène, comme autant de cycles lunaires (Draconitique, Synodique, Anomalistique), et comme autant d'écarts entre les quatre pattes du taureau, et accessoirement comme autant de fleurs de lys sur le nouveau blason des Médicis (voir annexes de la page, plus bas), trois bastions aussi en forme d'écussons, mais également vecteurs de racine carrée (voir image plus haut) où Léonardo aurait pu inclure des données plus personnelles ? Encore que Léonardo a peut-être été obligé de choisir ce blason comme base de plan par les Borgias pour y apposer leur signature à eux aussi ? Ou encore tout ceci s'est-il fait de connivence entre eux ? Salses s'inscrit bien dans les mystères de la fin d'un XV° siècle particulièrement agité où tout le monde se méfiait des autres au gré des circonstances, et qui plus est sous la menace d'un Empire Ottoman grandissant et s'étendant vers l'Europe centrale et les Balkans.
A tort ou à raison née que les cornes des bovins ont toujours été une référence solaire ou le plus souvent lunaire depuis la plus haute antiquité. Noter la compatibilité de IO (fille de Pirène, comme Pyrénées ? et initiales de Isis & Osiris) avec la forme du symbole alchimique du sel (Salz, comme Salses ?), voir image symbole du sel plus haut à droite évoquant bien sphère terrestre et équateur ? (Urbi et Orbi post 1492 ?).
Il existe un décalage azimutal à observer, qui pourrait également correspondre à une orientation Ouest vers la Salz (et donc le Bugarach) ou bien à une question de méridienne au muret pour l'analemme ou encore au bastion "Est" préposé naturellement en point vernal, ou tout simplement à une adaptation du plan au terrain comme au plan d'U térin ?

L'aspect lunaire a toujours été fondamental dans toutes les civilisations, et surtout avec la cohérence structurale dont celles-ci s'arrangent, la preuve en est en permanence temporelle par les différents calendriers en cours dans le monde et sûrement encore avec plus d'acuité du temps de Léonardo (voir également les armoiries un siècle avant du Pape Benoît XIII (ou anti-) plus haut à gauche).

Sur la sCène, Léonardo fait bien percevoir l'alchimie du Serpentaire : Isis et Osiris, Lucrezia et Cesare, à la fois frère et sœur, conforme à la notion fraternelle des Gémeaux, mais également sexuée : rose et bleu à l'aisance d'une différenciation hétéro, autant que de différence échassier-rapace (métaphore du Cygne et de l'Aigle, voire de l'alliance diplomatique ou de la force militaire) unifiée chez le serpentaire en noir et blanc, nuit-jour, lune-soleil, toujours cette notion de pertinence de relation d'opposition différentielle ou mieux ici : d'harmonie conflictuelle de synthèse, tel le Yin-Yang du Tao lié au 13° signe.
C'est ainsi que sur sCène on retrouve cette notion dans la lumière des deux fenètres incluant les deux oiseaux (schéma de Saint-Génis) et Cesare, en relation à Salses avec le donjon ou la tour de l'O-mage, ce symbole du Yin-Yang étant rond et représentant le signe du Serpentaire au centre (rond) du zodiaque.
Egalement verticalité de IO en demi-lunes (et taureau sur l'écusson ?) avec Scorpion-Serpentaire et horizontalité dans le symbole du sel, l'axe Scorpion-Serpentaire traversant la forteresse par le centre du rectangle intérieur, l'ambiguïté d'ères (Poissons-Verseau) autorisant un biais équatorial, recherché à Salses depuis le Nord-Ouest avec un bastion en demi-lune.

C'est ainsi également que les deux tourelles d'entrée au-dessus de la poterne (image à droite) signent les Gémeaux pour Isabelle de Castille et Ferdinand II d'Aragon et surtout pour les dioscures inséparables que doivent devenir la Castille et l'Aragon, initiales C et A, à placer à la foi(s) les Karmiques et les signes tropiques CAncer et CApricorne dans l'axe de cette façade d'entrée avec le Muret de séparation cour-réduit.

C'est un hasard scriptural opportun (à y voir un asPect divin ?) que Cygne et Aigle commencent par C et A, Castille et Aragon aussi, tout comme SErpentaire commence par S et E, ESpagne aussi, et cela n'aura pas échappé à Léonardo pour le plan de cette CASE fortifiée de SALCE ainsi écrit à l'ancienne et comprenant aussi CA et SEL (!) en conformité avec les C-A et E-S des initiales précitées et avec la consonance K du carré (image dès la page accueil) et le K de Karma de l'astrologie karmique. Un S qui ne déplaît pas au 13° signe du Tao, comme au II (2) de deniers du Tarot à l'onze en fan de l'appât trié sur le volet solsticial jour-nuit (ci-contre à gauche).
Noter que S et E sont aussi les initiales de Saros et d'Exeligmos, deux termes de Culture Ancestrale et de dimension universelle, soit Urbi et Orbi, avec ou sans les sept pluriels en -ouX du Pech de Bug-ara-ch vers lequel est orienté l'axe scorpion-serpentaire, outre que C et A sont accessoirement les deux premières lettres de CAstor, l'un des Gémeaux, à la consonance CAse tord ou tort.
Autrefois avant l'apparition des codes syntaxique et sémantique de l'époque contemporaine, les lettres étaient des moyens d'expression de type idéogrammes et à ce titre avaient chacune une importance significative intrinsèque. Et les débuts de l'imprimerie ne datent en occident que du milieu du XV° siècle.

Toujours est-il que le plan de masse reste conforme à l'idée de la précession avec un socle de mât disposé en Scorpion d'anticipation pour valorisation du SerPentaire, et les deux tours qui lui font face en biais restent les constellations initiales d'axe des équinoxes : Poissons-Vierge de chaque côté du Donjon - tour de l'O-mage - Serpentaire, avec l'option à venir de l'ère du Verseau en prolongement par un Bastion au-delà de la tour des Poissons, le tout émanant d'une projection assumée en l'An Mil. Les pouvoirs temporel autant que spirituel ont toujours été liés à l'idée réaliste de la précession dont ils dépendaient d'exacte-attitude. Le P de SerPentaire n'étant pas sans rappeler le P sur X inscrit dans le chrisme.

Il est probable que Léonardo à la suite du massacre de Salce en 1496 (ou autres faits antérieurs locaux, voire même jusqu'à la bataille de Muret en 1213 fatale aux cathares) ait choisi de lui consacrer la fresque de La Cène dans le même esprit que Picasso peindra Guernica plusieurs siècles plus tard avec une même anthologie dramatique, d'autant plus s'il en avait bien le plan de masse en tête pour l'avoir créé.

Léonardo dispose les personnages du centre en perspective tropique : été avec les 4°,5°,6° personnages et façade sud de la forteresse avec tropique du cancer en biais (perspective) tracé au sol, hiver avec les 8°,9°,10° personnages et façade nord de la forteresse avec tropique du capricorne également tracé en biais au sol.

Vu les développements que cette page demande, la suite se fera sur le blog mis en lien ci-dessous : https://salses-en-scene.blogspot.com/


CI-DESSOUS : Annexes et Archives de la page...







Louis XI et le Roussillon (dans le contexte du XV° siècle) : En ce milieu du XV° siècle du côté des Pyrénées :

* Succession du royaume de Navarre :
- Une querelle opposait le roi Jean II d'Aragon à son fils Charles, prince de Viane, concernant la succession du royaume de Navarre après la mort de Blanche Ire de Navarre, en 1441, Charles de Viane (héritier par sa mère) est soutenu par les Catalans.
- Le dauphin, futur Louis XI soutient Charles de Viane, qui décède (bizarrement ?) le 23 septembre 1461 avant que Louis XI n'ait signé de traité d'alliance avec lui.
- Louis XI eut alors des contacts avec la Généralité de Catalogne sans succès, puis avec Jean II d'Aragon qui opportunément avait besoin de son appui pour faire face à une guerre civile menée par les Catalans.
- Par l'entremise de Gaston IV, comte de Foix, Louis XI et Jean II d'Aragon signent le traité de confédération d'Olite le 12 avril 1462 par lequel Louis XI reconnaissait les droits de Jean II d'Aragon, de Gaston V de Foix, fils d'Éléonore de Navarre, marié à Madeleine de France, sœur de Louis XI dans la succession de Navarre. Ils se rencontrent le 3 mai à Sauveterre pour un accord d'assistance mutuelle.

- Traité de Bayonne (1462) :
- Le Traité de Bayonne fut signé en mai 1462 par Jean II d'Aragon et Louis XI de France, dans le contexte de la Guerre civile catalane évoquée ci-dessus. Jean II céda temporairement ses droits sur les comtés de Roussillon et de Cerdagne, en échange d'une aide militaire à titre onéreux et avec garantie sur ces terres. - Les châtelains de Perpignan et Collioure sont déliés de leur serment d'hommage au roi d'Aragon et doivent garder les places pour le roi de France, puis, après la prise de Barcelone, le roi Jean II doit remettre à Louis XI les comtés de Roussillon et de Cerdagne avec tous ses droits, revenus, relever ses officiers, vassaux, sujets de leurs engagements jusqu'au remboursement complet des sommes dues.
- Cette clause restait valable même si Barcelone faisait sa soumission au roi d'Aragon avant l'intervention française. Ce traité est ratifié par le roi Jean II le 21 mai sous réserve de ramener le premier terme à six mois. Louis XI signe le traité amendé le 15 juin à Chinon. Gaston IV, comte de Foix, leva sa propre armée et rejoignit l'armée du roi à Narbonne. L'armée du comte de Foix franchit les Pyrénées le 21 juillet.
- Mais le soulèvement du Roussillon qui menace les arrières de l'armée royale amène le roi de France à conquérir le pays. Perpignan capitule le 8 janvier 1463. Le 2 mars 1463, Louis XI informe une ambassade de Perpignan qu'il a l'intention de réunir au royaume de France les comtés de Roussillon et de Cerdagne par son droit de conquête contre des sujets révoltés. Le reste du Roussillon et de la Cerdagne sont conquis les mois suivants. Le 16 juin, un député de Puigcerda prête serment à Louis XI. Cette conquête des comtés de Roussillon et de Cerdagne a dû être en partie financée par des prêts. Jean de Foix, captal de Buch et comte de Candale, est nommé « lieutenant pour le roi » pour les deux comtés.
- En 1469, Louis XI change d'alliance et soutient René d'Anjou appelé par les Catalans qui l'ont désigné roi d'Aragon et son fils, Jean II de Lorraine, duc de Calabre, qui fait son entrée dans Gérone le 1er juin 1469 avec Dunois, lieutenant du roi de France, Louis XI, mais le duc de Calabre meurt subitement en 1470.
- Et la réunion de forces hostiles à Louis XI, comprenant le royaume d'Aragon, le royaume d'Angleterre, l'État bourguignon et la république de Venise, va l'amener à rappeler des troupes en France, il doit s'opposer à la révolte de Jean V d'Armagnac allié aux Anglais tandis que dans le même temps Jean II renforçait ses positions avec le mariage à Valladolid en 1469 de Ferdinand II d'Aragon (son fils d'un second mariage) et Isabelle Ire de Castille en vue de l'unité espagnole.
- À la fin de l'année 1471, les troupes royales de Jean II ont repris le contrôle de la majeure partie de la Catalogne et mettent le siège devant Barcelone, qui capitule le 8 octobre 1472 alors que Jean II accorde une amnistie générale. Signée le 24 octobre 1472, la Capitulation de Pedralbes marque la fin du conflit et annonce la fin de la souveraineté catalane bien que les institutions soient formellement conservées.

- Traité de Barcelone (1493) :
- Charles VIII ayant l'intention d'occuper le royaume de Naples dont il hérite préfère rendre ces comtés de Roussillon et de Cerdagne par le traité de Barcelone (ou de Narbonne) signé le 19 juin 1493 avec Ferdinand II d'Aragon et Isabelle la Catholique contre leur promesse qu'ils ne forment pas d'alliance contre la France. Le roi de France n'exigera pas le remboursement des sommes prêtées antérieurement par Louis XI mais en fait le roi d'Aragon ne tiendre pas ses engagements de ne pas entrer en guerre contre son fils, nouveau roi de France.
- 1493 marque donc le retour des comtés dans l'ensemble catalano aragonais par le traité de Barcelone signé entre Charles VIII et le roi d'Aragon Ferdinand II, Charles VIII préférant l'aventure du "prestigieux" royaume de Naples dès 1494. Charles VIII cède donc la Cerdagne et le Roussillon à l’Aragon, en effet, toujours opposés à la France les Roussillonnais n'arrêtaient pas de se rebeller contre les autorités. Et le roi ne voulait pas avoir d'autre engagement pour monter une expédition à venir en Italie où il était d'ailleurs souhaité et attendu comme preux chevalier de tradition par le moine puritain Savonarole. C'est donc tout volontiers qu'il rétrocéda ces terres encombrantes (il en fit de même avec Maximilien d'Autriche pour lui abandonner l'Artois et la Franche-Comté, sacrifiant ainsi la sécurité du pays à d'aléatoires conquêtes).
- Dès le 13 juillet 1493, le roi Ferdinand d'Aragon et la reine Isabelle de Castille entrent à Perpignan, acclamés par la population. Il faut dire que les Perpignanais se croyaient libérés du joug des oppresseurs, mais ils déchanteront rapidement : ils durent faire face à l'oppression aragonaise. En effet ceux-ci mirent en place un système de gouvernement centralisé qui ne laissait pas de place aux traditions politiques de la Catalogne.
- Les Français seront à Naples en février 1495, leur armée était en nette supériorité stratégique pour passer facilement à Florence et à Rome, mais en mars sous l'impulsion de Ferdinand II d'Aragon et du pape (aragonais-catalan) Alexandre VI, se constitue la ligue de Venise, une alliance quasi générale contre la France. La Cerdagne et le Roussillon deviennent dès lors un champ de bataille quasi permanent des armées françaises et hispaniques.
- C'est ainsi que le Col de la Bataille (Bélesta) fut nommé en mémoire d'une rencontre guerrière en 1496 entre les armées d'Aragon et celles de France, à une époque où le col se trouvait à la frontière entre les deux royaumes - ancienne frontière fixée par le traité de Corbeil (1258).
- Et en 1496, l'armée française se livrera à la destruction du village et du château de Salses, ce qui motivera les rois catholiques, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille, à construire une forteresse imprenable (ce qui sera le cas pendant près d'un siècle et demi qui suivra...).
- Charles VIII était revenu péniblement d'italie par Grenoble en octobre 1495 et malgré ses ambitions italiennes persistantes, il ne franchira plus les Alpes jusqu'à sa mort (accidentelle ?) en 1498. Début 1497, l'armée française restée à Naples avait capitulé devant le capitaine espagnol Gonzalve de Cordoue, dit « le Grand Capitaine ». La première guerre d'Italie est un échec et c'est aussi la fin des Valois directs (ses successeurs : le Valois-Orléans Louis XII, puis le Valois-Angoulème François 1°).



Tois axes en interférence : Synodique (P.L.), Nodal et Anomalistique (avec éclipse de Lune) :










Résumé dates du XV° siècle :

Texte récupéré du précédent blog : http://baron-de-synclair.blogspot.com/, page Urbi & Orbi, ou 1492 au sudoku de Saturne

De l'importance du XV° siècle,
le fameux Quattrocento italien, dans l'histoire de France, de l'Europe et du Monde :

- Peu avant 1400, en 1394 : 
1°) Création de l'Ordre de Chevalerie du Porc-Epic par Louis, Duc d'Orléans, frère cadet du roi de France Charles VI.
2°) Election du Pape Aragonais Benoît XIII sur fond de grand schisme d'Occident en Avignon.
- En 1397 : Construction de la Loge de Mer (Consulat de mer, tribunal de commerce) à Perpignan.
(Dates en marron clair = événement à caractère culturel notoire)
- 1400 : Charles VI le fol est Roi de France depuis 1380, il est l'époux d'Isabeau de Bavière depuis 1385 et c'est un Valois. Contexte guerre de 100 ans depuis 1337 et jusqu'en 1453.
- 1403 : Le pape Benoît XIII devenu antipape s'échappe d'Avignon (avec l'aide des Antonins...)
- 1404 : Début de la construction du  Monastère des Célestins de Marcoussis à l'initiative du marmouset  Jean de Montagu (ILPADELT et feuilles de courges nouées), douzième fondation de l'ordre des Célestins en France. Le blason de Montagu figure sur le tableau du couronnement de Célestin V, cher à Saunière*.
- 12 décembre 1408 : Création de l'Ordre du Dragon, charte datée du 12 décembre 1408, dédiait l'ordre à la défense de la Croix face à ses ennemis. Outre Sigismond de Luxembourg, les 21 fondateurs furent intronisés en 14082, parmi lesquels plusieurs membres des noblesses autrichienne et hongroise dont les domaines se trouvaient  en première ligne  face aux Ottomans.
- 1408 & 1409 : Concile de Perpignan (Benoît XIII).
- Janv 1409 : Naissance de René d'Anjou, aux nombreux titres successifs. C'est un personnage important du XV° siècle.
- 1410 : Décès du dernier roi d'Aragon Martin l'humain, lignée sans descendance directe.
- 1410 ou 1411 : Une oeuvre exceptionnelle et d'une importance capitale pour ce siècle et ceux à venir est commandée par le Duc Jean Ier de Berry aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg, elle est conue sous le nom de "Les Très Riches Heures du duc de Berry". Elle a trait au calendrier...et à la perspective de sa relativisation... et de sa revitalisation (précession des équinoxes).
- 1412 : Concile (ou compromis) de CaspeFerdinand 1er d'Aragon, soutenu à la fois par la Castille et par l'anti-pape Benoit XIII obtient le trône d'Aragon (nouvelle dynastie, les Trastamare). Des soulèvements catalans s'en suivront pendant plusieurs décennies.
1415 (1° Janvier) : Date présumée d'une fête de nouvel an donnée par Jean duc de Berry (qui s'est vu offrir à cette occasion une salière en forme de nef avec à chaque extrémité un ours et un cygne), scène qui aurait fait l'objet de Janvier dans les très riches heures.
- 1415, le 25 octobre : Bataille d'Azincourt (guerre de cent ans) victoire des anglais (fin de l'ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance).
1416 : Un camée, représentant un prince trônant couronné par deux Victoires, est monté au revers de la « Croix aux camées » exécutée, vers 1416, par Hermann Ruisel, sur ordre du duc de Berry pour la Sainte-Chapelle de Bourges.
- Au début de ce XV° siècle : La guerre de cent ans accentuée par la querelle entre Armagnacs et Bourguignons et le grand schisme d'occident, trois éléments conjugués créant un contexte particulièrement difficile en France.
- Septembre 1417 : Benoît XIII (Pedro de Luna), le dernier des papes d'Avignon est déclaré Antipape par le concile (très arbitraire) de Constance, il trouvera refuge à Peñiscola dans un ancien château templier de l'ordre de Montesa.
- 1418 : Bourges devient capitale de la France en effet le Dauphin (futur Charles VII) doit quitter Paris pour se réfugier à Bourges (c'est à Bourges que naîtra un autre dauphin, le futur roi Louis XI).
- 1421 : Effondrement du choeur roman de l'Abbaye du Mont Saint-Michel.
- Oct 1422 : Charles VII Roi de France, contexte Armagnacs et Bourguignons. Epoux de Marie d'Anjou. (En filigrane : Agnès Sorel et Jacques Coeur)
- Juillet 1423 : Naissance de Louis de France, 9° Dauphin de France, fils aîné de Charles VII et de Marie d'Anjou, deviendra Louis XI en Juillet 1461.
- Février 1428 : Séisme de la chandeleur en Catalogne. Une première série de séismes avait eu lieu l'année précédente.
- 1428 Guerre de 100 ans : Siège d'Orléans par les Anglais contre Charles VII.
- 1429 : Jehanne d'Arc, née à Domrémy (Duché de Bar) en 1412 (Intervention de la Maison d'Anjou qui avait des accointances à Vaucouleurs ? - Domrémy et Don Mystérieux ?)
10 janvier 1430 : Création de l'ordre de la Toison d’or.*
- Déc.1431 : Guerre de 100 ans : Henri VI roi d'Angleterre couronné roi de France à N-D. de Paris.
17 Juin 1434 : Le Mont Saint-Michel est assiégé (en vain) par les anglais, à qui il reste toute la Normandie.
- 1435 : René d'Anjou hérite des titres de son frère, Louis III d'Anjou, décédé sans postérité en 1434, il  et devient roi titulaire de Sicile et de Jérusalem, comte de Provence. Il hérite du royaume de Naples en 1435 en vertu du testament de Jeanne II reine de Naples et se battit de 1438 à 1442, sans succès, contre Alphonse V d'Aragon pour faire valoir ses droits. Il rentra en France en 1442, ne gardant du royaume de Naples que le titre de roi de Jérusalem et de Sicile. De retour en Provence en 1449, il demeura un temps dans le château de Tarascon. Ce fut au pied de cette forteresse que ce roi organisa en juin, le célèbre tournoi du « Pas de la bergère »**, une notion importante pour ce XV° siècle*
- 1435 : Traité d'Arras, qui met fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
1436 : Achèvement du duomo (octogonal) de l'architecte Filippo Brunelleschi sur la cathédrale Santa Maria del Fiore (lys, giglio) à Florence.
- 1439 :  Jacques Coeur (négociant, banquier, armateur, etc, échelles du Levant, routes de la soie) est nommé par Charles VII Grand Argentier du royaume de France.
- 29 juin 1440 : Bataille d'Anghiari en Toscane orientale, victoire de la Florence des Médicis alliée à des troupes papales et à des vénitiens sur les milanais des Sforza (dont oeuvre ultérieure de Vinci).
- 1442 : le roi Alphonse V d'Aragon s'empare du Royaume de Naples ainsi que de la Sicile et se fit nommer Rex utriusque Siciliae (« roi des Deux-Siciles »), il est membre fondateur de l'Ordre du Dragon.
- 1444 : Jacques Coeur se lance à Florence avec des associés Toscans dans l'organisation et le contrôle de la production, avec des filatures, du tissage et de la teinture (à l'origine de l'introduction des soyeux dans la ville de Lyon).
- La première moitié du XV° siècle (comme étant suite du XIV°) aura connu des papes en 6 endroits différents : Avignon, Rome, Pise, Peñiscola, Rodez (Armagnacs ?), et même Bâle.
- Milieu du XV° siècle : Construction du Palais de La Députation (de Barcelone) à Perpignan.
- 1450 : Gutemberg effectue ses premières impressions avec la grammaire de Donat et des lettres d'indulgence pour l'Église, avant de publier la Bible en 1452.
- 1451 : "Disgrâce" de Jacques Coeur...
- Avril 1452 : Naissance de Léonard de Vinci, en Toscane.
- Mai 1453 : Siège et chute de Constantinople. (29 mai 1453 : prise de Constantinople par les Turcs - La chute de l'orgueilleuse cité, cette "nouvelle Rome de Constantin depuis l'an 330, marque la fin du Moyen Âge. L'Occident se détourne de l'Orient et porte ses regards vers l'océan Atlantique). En avril 1204 une mise à sac de la prestigieuse cité avait eu lieu lors de la IV° croisade dite de Venise.
- Juillet 1453 : Guerre de 100 ans - Bordeaux (fin?), bataille de Castillon.
- 09 Avril 1454 : Italie, paix de Lodi, union des états italiens contre les dangers des turcs sur l'occident chrétien, mais sera de courte durée...
- Avril 1455 : Calixte III Pape (Alonso de Borja i Llançol, plus connu sous le nom de Alfonso Borgia), Aragonais d'origine.
Un autre pape avait été soutenu par l'Aragon au siècle précédent à Rome et qui devint antipape : Benoît XIII, Pierre de Lune.
- Juillet 1461 : Louis XI (époux de Charlotte de Savoie) devient Roi de France et occupe le comté de Roussillon et de Cerdagne sous prétexte de remboursements de prêts consentis au roi Jean II d'Aragon qui se débat alors dans une guerre civile menée par les Catalans (aide militaire d'une valeur de 200 000 écus).
- Mai 1462 : Traité de Bayonne signé entre le roi de France Louis XI et le roi d'Aragon Jean II, entérine ce qui précède en Juillet 1461.
- 1465 : Louis XI eut à faire face à une révolte féodale contre l’autorité royale, la Ligue du Bien Public.
1467 : Un roman illustré italien est rédigé, Hypnerotomachia Poliphili, (en français, le Songe de Poliphile, aux initiales S & P), et sera imprimé à Venise en 1499.
- 1468 à 1473 : Construction du Château (carré) du Plessis-Bourré par Jean Bourré, Grand Argentier de Louis XI.
- 1469 : L'editio princeps d'un ouvrage foi-sonnant d'érudition en vingt livres intitulé les Nuits attiques datant du 2° siècle (donc avant Constantin) fut réalisée à Rome, en 1469, par Giovanni Andrea Bussi, assisté de Théodore Gaza pour le grec. Des 20 livres d'Aulu-Gelle l'auteur, le 8° perdu, n'est connu que par un sommaire (Voir plus bas le sudoku de Saturne).
- Août 1471 : Sixte IV Pape (Francesco della Rovere), inquisition.
- 19 Février 1473 : Naissance de Nicolas Copernic en Poméranie.
- Déc 1474 : Ferdinand d'Aragon époux d'Isabelle de Castille depuis 1469, est déclaré Roi d'Espagne (les Rois très Catholiques). En l'an 1500 naîtra leur petit-fils le futur Charles Quint.
- 11 septembre 1476 : Naissance de Louise de Savoie, mère de François Ier, au château de Pont-d'Ain dans le massif du Jura.
- 1475 : Après le traité de Picquigny (qui met fin définitivement à la guerre de Cent Ans qui s'était « endormie » en 1453 après la bataille de Castillon), Louis XI commença à effectuer la libération de Marguerite d'Anjou, fille de René d'Anjou et qui fut reine consort d'Angleterre.
- Juin 1481 : Bulle Aeterni regis.
- 1481 -1485 : Perpignan, Louis XI commence la construction de la porte Notre-Dame ou Petit Castillet, accolée au flanc Est du Grand Castillet qui avait été construit vers 1368 pour défendre la porte neuve ouverte à ce moment dans l’enceinte de la ville, le bastion polygonal sera établi en 1542 (par Charles Quint) en avant du Grand Castillet pour en couvrir les approches.
- 1482 : Début des guerres de Grenade.
- 30Août 1483 : Charles VIII devient Roi de France (époux Anne de Bretagne en 1491), il décédera à Amboise en 1498 dans des circonstances assez douteuses), Anne de Beaujeu sa soeur sera régente. Mariée par son père Louis XI à un Bourbon (une première pour ce nom) c'est elle qui organisera les mariage de son frère Charles VIII avec Anne de Bretagne, une nécessité à éviter Maximilien Ier d'Autriche pour le duché de Bretagne.
- 19 août 1488 : Le traité du Verger met fin à la «Guerre folle» (pour la Bretagne)
- 1488 : L'explorateur portugais Bartolomeu Dias fut le premier occidental à doubler le cap de Bonne-Espérance.
- 1490 : Fin de la construction de l'abbaye de Saint-Antoine l'Egyptien, elle aura duré trois siècles. Apparition au XV° siècle du cochon dans l'iconographie chrétienne de Saint Antoine (1475 : création de la confrérie des chevaliers de Saint-Antoine). Deux "Saint Antoine" à Rennes-le-Château : l'Ermite et de Padoue...
- 02 Janv. 1492 : Prise de Grenade (fin de la Reconquista).
- 8 février 1492 : Anne de Bretagne est couronnée Reine de France une première foisen la basilique Saint-Denis.
- 31 Mars 1492 : Décret de l'Alhambra par les rois très catholiques.
- Août 1492 : Alexandre VI Pape (Rodrigo Borgia)
- Octobre 1492 : Christophe Colomb découvre (officiellement) le nouveau monde.
- 11 Oct 1492 : Naissance de Charles-Orland de France, dauphin et fils du roi Charles VIII de France et de la duchesse Anne de Bretagne, décédera (bizarrement ?) de la rougeole trois ans plus tard (il est à noter ce prénom d'Orland, nouveau pour la France, issu de l'italien et commençant par O et finissant par D, et un rapprochement à faire avec Charlemagne-Roland ?).
Janvier 1493 : Traité de Barcelone,entre le roi de France Charles VIII et le roi d'Espagne, en fait le roi Charles VIII rend les comtés de Roussillon et de Cerdagne au roi Ferdinand II d'Aragon pour avoir les coudées franches dans les guerres d'Italie (intervention pontificale ?).
- 1493 : Bulle Inter Caetera (partage du Nouveau Monde entre l'Espagne et le Portugal).
1494 : Début de la première guerre d'Italie (durera jusqu'en 1497) le roi de France Charles VIII prend le pouvoir à Florence. Savonarole institue une république puritaine.
- Nov. 1494 : Naissance du sultan Soliman, dit "Le Magnifique" en Turquie.
- 1495 : L'Opus Davidicum est dédié vers 1495 à Charles VIII par le moine mendiant italien Jean de Legonissa
- 31 Mars 1495 : Signature de la Ligue de Venise, "sainte ligue" à l'initiative du pape Alexandre VI, c'est une coalition italienne anti-française regroupant la république de Venise, le duché de Milan, les États pontificaux, le Saint-Empire romain germanique, et la Couronne d'Aragon pour inciter le roi de France Charles VIII à abandonner Naples et à rentrer dans son royaume, durera jusqu'à la signature de la trêve d’Alcalá de Henares entre la France, l’Espagne et le Saint-Empire romain germanique, le 24 novembre 1497.
- Janvier 1496 : Bataille au Col éponyme (Col de la Bataille, Força Réal) du fait de Charles VIII et la même année (Oct) une incursion de son armée mit à sac le village et le château de Salses.
- 1496 : Nicolas Copernic étudie en Italie à Bologne, logeant chez l'astronome Domenico Maria Novara, qui est l'un des premiers à remettre en cause l'autorité de Ptolémée.
 - 1497 : Début de la construction de la forteresse de Salses suite à la destruction village & château de 1496.
- Avril 1498 : Louis XII devient Roi de France (époux Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII, en 1499). En cette fin du XV° siècle Louis XII et Anne de Bretagne donnent le LA pour la suite, n'en déplaise aux anglo-saxons avec leur notation musicale...
- Avril 1498 : Faute d’héritier mâle (aucun des fils qu'il a eus avec son épouse Anne de Bretagne n'a survécu plus de quelques jours), Louis XII fait venir en avril 1498 à la cour, François d'Angoulême, âgé de 4 ans, son petit cousin au 4e degré (futur François 1°), accompagné de sa sœur aînée, âgée de 6 ans, Marguerite, future Marguerite de Navarre, grand-mère d'Henri IV, et de leur mère (veuve), Louise de Savoie.
- Octobre 1499 : Naissance de Claude de France (fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne), duchesse de Bretagne, qui deviendra la première épouse de François 1°.
- 1499 & 1500 : Deuxième guerre d'Italie, avec Louis XII, toujours les prétentions des Valois sur le royaume de Naples...
- Tout le long de ce XV° siècle eurent lieu nombre d'explorations maritimes allant crescendo dans les deux siècles qui suivront : les grandes découvertes.
-Les (derniers des) Valois directs furent également très présents dans le Sud de la France pendant cette seconde moitié du XV° siècle.
- Egalement ce XV° siècle aura vu l'apogée de la maison de Médicis à Florence, qui se poursuivra avec avènements de papes début XVI° et de deux reines de France ensuite (Catherine épouse d'Henri II milieu du XVI° et Marie épouse d'Henri IV début XVII°).
- 1500 : Le XVI° siècle qui suit débutera avec une oeuvre artistique magistrale et significative des acquis du XV° siècle : les tapisseries de "La Dame à la Licorne", mais également avec la naissance de Charles Quint, le plus grand héritier jamais vu de quatre dynasties...