LA LECTURE ORNEMENTALE MENE AU RAPPORT SENSUEL A LA CULTURE - Image ci-dessus : à gauche l'amont de l'ignorance, plus au centre l'aqueduc du doute, et par la droite l'aval de la connais-sance De n'ombreuses pages à consulter, en cliquant sur les différents titres des pages ci-dessous :
Vous ouvrez ici le blog le plus passionnant sur lequel il vous sera donné de sur-fer, cependant qu'il vous faudra secouer vos méninges et ouvrir l'orée de votre espriT comme jamais d'eXcès de zèLe vous ne l'avez encore fait CAr vous allez vous heurTer DOrénavant à des Mystères anCestraux, à L'une ou l'aUTre de ces coïncidences surprenantes et signifiantes ou synchronicités eXtraordinaires, et vous serez alors sur la bonne voie culturelle à l'essentiel de la connaissance structurale de l'occis-dent et donc inTrinsèquement de Vous-Même, et tant qu'A lâcher prise au lieu se s'évertuer d'insistance normative tout deviendra de-main à vous seoir aussi poétique qu'un conte fantastique...

Le blog de tout ce qui semble culturellement approcher de près ou de l'oint l'astrologie, cette discipline ancestrale :



              Mes biens chers lecteurs,

Bienvenue sur ce blog qui ne manquera pas de vous interpeller en proposant n'ombre d'originalités à exploiter et introuvables par ailleurs. Pour une meilleure compréhension il faudra vous pencher et vous épancher sur certains sujets dont une liste non exhaustive figure ci-dessous et valant introduction en quinze points, elle est assortie de nécessaires liens idoines pas idiots et cliquables à disposition, lesquels seront eXplicitement développés indifféremment et progressivement sur toutes les pages de ce blog :

1°) La question de la précession des équinoxes est fondamentale d'un point de vue anthropologique, et elle constitue le principal justificatif "technique" du christianisme - en collusion avec l'astrologie antique -, offrant volontiers la date du jour officiellement admise sur la planète. Cette notion induit l'ère des Poissons, souvent relativisée par l'ère (future) du Verseau dans la grande année précessionnelle ou platonicienne, toujours à mettre en filigrane sur toutes les pages de ce blog (Dragon oblige où la Joconde s'entête de précision au DJ de la précession ?).

2°) Les deux "Saint-Jean" -d'hiver et d'été- sont des fêtes placées en marqueurs de solstices. Voir le J (de Jean) au pied droit du personnage central sur le linteau qui S'inGénie à transmettre les directives de l'An Mil, celles de Gerbert d'Aurillac. Aussi à ce titre (et à d'autres) les Gémeaux revêtent ainsi des caractéristiques de dualité, d'effet miroir, de coalescence, de complicité qui permettraient presque d'affirmer en toute ambiguïté pragmatique que 1 & 1 = 11, pas comme 1 + 1 = 2, mais comme 0 & 0 à la verticale = 8, à moins qu'il ne s'agisse surtout d'un seul 0 (jeune et) vrillé.

3°) Les trois cycles lunaires (A,S,D) sont omniprésents dans beaucoup d'éléments qui intéressent ce blog, ils forment une triade pour Hélène de Troi(s) et comme autant de branches d'un trident de Neptune ou de têtes de Cerbère, ou comme de tableaux des trois grâces - une si belle Hélène étant si proche de Séléné avec la consonnance "aine" si proche aussi de Onenne, un nom qui contient 3 "N". La Lune n'ayant pas le monopole du 3 puisque c'est aussi la racine du carré de Saturne ou son numéro d'ordre et que 111 est la constante du carré du Soleil, outre une autre trilogie plus alchimique en trois lettres : S-M-S conjuguée comme telle par le duo Soleil - Lune.

4°) Les quatre éléments de notre civilisation occidentale : Feu, Terre, Eau, Air, avec toute l'alchimie qui les accompagne, qu'elle soit basique et réaliste ou d'ordre plus imaginal mais où seuls 3 éléments (donc hors feu) correspondent effectivement à des états "ordinaires" de la matière (solide, liquide, gazeux), et où le PlaSma serait quintessence ?...
Encore qu'il faille ici évoquer les notions de Nigredo, Albedo, Citrinitas, Rubedo dans des processus qui donnent lieu à toutes formes de spéculations...

5°) La connaissance de la Voûte céleste, autrement dit des constellations du ciel nocturne qui est un véritable conservatoire d'histoire et d'évolution de l'humanité au travers des mythes et légendes, aux alignements repris allégoriquement sur des tableaux, tapisseries ou sculptures, même parfois à s'en mettre à Geb-Nout (!).
Sujet concernant particulièrement ici les constellations "embarquées dans l'ère du temps", essentiellement celles des Capricorne, Sagittaire, Scorpion situées sur l'écliptique et celles qui leur sont situées "au-dessus" : Cygne, Aigle (toutes deux en forme de croix, et formant avec la Lyre le triangle d'été) Serpent + Ophiuchus formant Serpentaire, constellation du Dragon (liée à Saint-Michel), et pour ces constellations et d'autres non citées ici certains axes sont essen-tiels, il en sera question sur ce blog.

6°) Des six couleurs principales trois sont primaires et les trois autres secondaires, que nar-cisse en elfe en effeleure du Lys flore en teint ?
Une couleur primaire (rouge, celle du feu) ne peut faire écho aux états de la matière, et à un état de la matière (liquide) est attribué une couleur secondaire (verte), et que ça aurait même pu aider au code de la navig-ation ? (par le feu de Saint-Elme, voir image adroite plus bas)...

7°) Le septénaire de l'antiquité est le panthéon des astres : 2 luminaires (Soleil et Lune, toujours Directs) et 5 planètes (Directes & Rétrogrades), 7 jours de la semaine à 2 + 5 distribués façon étoile chaldéenne à 7 branches. Les 2 + 2 et 2 x 2 (à l'escarboucle réunissant tropique et sidéral) sont les marqueurs des notions de Croissance et de Dominance respectives du Jour et la Nuit et dans cette harmonie conflictuelle de synthèse -sainte thèse?- à laquelle se livrent les solstices dans une pertinence de relation d'opposition différentielle tropique via C & D (à 6 & 9, partiel de 369 constante lunaire et où 6 & 9 = 15 de Sat(o)urne d'ordre 3) - l'S en ciel est dans le sigle si explicite du Tao colonne de droite.
C'est donc pour le septénaire une "faculté" astro d'un doublement à 14 : (C & D) x 2 et (D & R x 5), qui fut bien extrapolé par les Abbés Saunière et Gillard dans une similarité de leur chemin de croix respectif avec un rebis alchimique et récréatif de la Création : 6 Soleil-jour et 9 Lune-nuit (voir pages carrés).
Et par les 2 & 5 (du septenaire) = 25 est le 5² de Mars, 25 est la case centrale du carré de Vénus (7²), outre son réversible ou inverse-miroir de 52, qu'il existe dans le zodiaque un 2° signe et un 5° signe, sans oublier les diagonales X d'un rectangle 2x5 qui évoquent le 8 du sablier, lequel sable est aussi plus héraldique qu'éradiqué...

8°) Il existe un "Trou" ou un vide stellaire sur l'écliptique côté Capricorne dans la seconde partie de la constellation du Sagittaire sur 15° - soit la moitié de la constellation -, ou la première moitié dans un sens rétrograde - la précession est de cette nature - partant du tropique sud, il est comblé par shuntage de la constellation de l'Aigle située au-dessus de l'écliptique, voir image colonne de droite.

9°) Les carrés dits "magiques", officiellement apparus à la Renaissance mais existant bien avant cette époque. Ils sont associés aux astres du septénaire ancien suivant leur vitesse respective apparente, de la planète la plus lente (tortueuse Saturne, valeur 3) à l'astre le plus rapide dans le ciel (la Lune, valeur 9), à ces carrés sont associés des sceaux planétaires, cependant que 1² et 2² ne sont pas utilisés dans ce contexte au vu de leurs particularités respectives, mais que pourtant 9 "critères" sont bien retenus (le septénaire + deux axes), qui S'inGénient au linteau.

10°) Le paradoXe de la diagonale continue, ou l'inégalité réelle d'une égalité illusoire entre 64 et 65 par agencement des formes (la case tort ou tord que le chic y est) et utilisée comme un code secret au moyen-âge, voire dans l'antiquité (parade au X vectoriel de pente 2/5 ≠ 3/8) en créant là toute la virtualité fant-astique d'un lyrisme seXué éther haut fé-min-in (!) - classé X romain si allégé hors rangée ou alléché SPQR que tous les chemins y mènent ?
Cf. en off la diagonale du ouf (ou de la foune ?) au jeu d'échecs.

11°) A l'onze en fans de l'appât trié sur le volet que 1&1 fonde 11 à la fonte des ajouts 6&5 au titre qu'une Lady Obscure louve le gemme des Gémeaux en dioscures pour qui L'aida d'intercalation au son d'une main sûre sans les trompettes d'Aïda, car au tanK 111 iso-cèle est la constante du carré solaire insistant d'amère cure en lien AVec les items des quatre éléments et les rou-ages du temps (Lunaire à 13 x 28 = 364, proche de la réalité annuelle Solaire à 365,25 qui de - 11 = 354 Soli-Lunaire isiaque en 12 x 29,5 j du synodique calendaire).
Les constellations en forme de croix sont au nombre de 2 : le Cygne et l'Aigle (initiales C et A de CAs comme K (11° lettre) et tant d'autres commençant par ces deux lettres CA...) qui s'avisèrent aviaires d'un sens inverse façon 11 avec 1 & 1 tête-bêche, et celle des Gémeaux forme elle aussi une croix mais à double mât tel un 11. Les Cygne et Aigle étant reliés aux pieds des Gémeaux par la voie lactée.

12°) Parade isiaque la formule pythagoricienne 3 + 4 + 5 = 12, qui ne doit pas occulter la tétraktys au 1 + 2 + 3 + 4 = 10 également pythagoricienne, non plus que toutes autres formules ou formes régulières ou non et associées ou pas à des mythes et légendes de l'anti-quité fondateurs de paradigmes devenus des structures (dont on s'accordait de façon empirique).

13°) Le 13° signe est le SerPentaire, c'est celui qui est est situé à l'intérieur du cercle zodiacal pour valoriser la fonction solaire et les quatre saisons dans le process intriqué-imbriqué C-D-J-N : Croissance/Dominance/Jour/Nuit.
Il a été mis en place vers l'An Mil, ce qu'indique la façade au linteau de Saint-Génis des Fontaines. Une page de ce blog lui est consacrée.

14°) Les cycles astraux et planétaires s'accompagnent d'un certain type de numérologie appliqué progressivement depuis la plus haute antiquité en fonction des rouages du temps kiffé que chacun de ces astres proposait sans désastre à l'observation, puis mis en interférence les uns avec les autres en fonction des calculs effectués (du genre 8 et V : pentagramme de Vénus et 5 du carré de Mars au 2 bisannuel).
Il s'est ainsi constitué un répertoire où chaque cycle a été arrondi au mieux dans une cohérence prête à être appréciée de façon basique et réaliste, intellectuellement logique et pragmatiquement viable, apte à être sacralisée sur un mode animiste ou polythéiste ou monothéiste.
Ont ainsi été créés des schémas structuraux de l'espace et du temps pour une optimisation des comportements dans les sociétés agraires, donnant lieu aux différents calendriers que l'on peut trouver dans le monde suivant chaque civilisation, celui de l'occident chrétien étant arrangé de façon remarquable au phénomène de précession et avec un "suivi de gestion" à l'instar de la façade de Saint-Génis, véritable clé occidentale d'une mise à jour opportune sur la base initiale du palindrome "Sator..".

15°) Et enfin avec ce quinze à l'"n" et au "z" bien aiguisés au centre du palindrome comme à la senteur de la constante du carré de Saturne, et pour rendre hommage aux principaux créateurs-instigateurs des lieux intrigants dont il est question sur ce blog, cette citation : "Il existe des prêtres maudits, comme il existe des poètes maudits. Malédiction et vérité sont intimement liées : celui qui laisse briller sans le cacher le Feu qui le brûle est rarement aimé de ses semblables, que le puissant brasier effraye. La société a du mal à admettre ce qu’elle n’a pas défini comme la norme et rares sont ceux qui, authentiquement, osent la défier en l’ignorant. Nombreux sont les faux prétendants à cette tâche. Les soi-disant « rebelles » ne sont souvent que des marionnettes abêties entretenant le système à leur insu. Mais il existe pourtant, à travers les siècles, de véritables contestataires. D’authentiques hommes debout. Debout au milieu de leurs semblables endormis." (extrait de la prose de Christian Doumergue), et comme c'est bien dit à propos de l'Abbé Gillard, comme de l'Abbé Saunière et accessoirement de l'Abbé Théophile Moreux !
Sur un registre plus ancien et dans le genre originalités de circonstances il est possible de citer aussi Wilielmus, de Saint-Génis, reprenant les travaux effectués par le premier pape français en l'An Mil, brillant savant mathématicien et astrologue : Sylvestre II, alias Gerbert d'Aurillac. Et une mention spéciale aux îles Borromées à partir du XV° siècle ?


PSiittt : Lecteur, si tu ne comprends pas tout sur le fond c'est normal car tu n'a pas exploité toutes les pages de ce blog, quant à la forme, à savoir de mettre des majuscules ici ou là, c'est parce que nos lettres peuvent fonctionner comme des hiéroglyphes ou des idéogrammes en exprimant bien plus que des mots, soit donc des formes et avec des interactions entres elles, de même quand elles sont mises en gras mais pour comprendre tout ceci il te faudra avoir assimilé sans doute la majorité des éléments de ce blog. Cela suppose à minima d'enlever un peu ses oeillères syntaxiques et sémantiques au profit d'une représentativité ornementale simpliste et de bon sens à capter intuitivement...
- Déjà le titre de ce blog contient des majuscules : CA pour CAncer et CApricorne, mais aussi CAse-tort et tanK (!) à faire pour le grain de CAfé si fendu de haut en bas comme un méridien zéro et pour la CAfetière du SerPentaire, PH pour Pollux et Hélène, pour PHarmacie, O pour Ophichus et un O rond comme le zodiaque, peut-être aussi P & O comme Pyrénées Orientales, H comme un labrys à l'Horizontale...
Egalement CA comme dans lemnisCAte, CAput, CAuda, CArlit, CAnigó, CAtalogne...
Ci-dessous : les items des 4 éléments et leur couleur respective attitrée), mais aussi des lettres, voire un chiffre romain (qui plus est aux couleurs de Vénus), autant qu'un Vrai dessein-dessin de l'aiNe ? Et qu'AVec les 4 items ainsi disposés VA se dessiner un N inversé dans les 3 intervalles (N inversé qui évoque le sigle de la racine carrée ?) :
"Toutes les écritures ont commencé avec des rébus" (Silvia Ferrara, Université de Bologne - Session Inscribe)

Ne pas oublier non plus que notre société industrielle a démarré il y a deux cents ans de cela, auparavant c'était une société essentiellement agraire où les sujets d'inspiration et de référence étaient basiques au naturel (animaux et végétaux).
De même depuis la plus haute antiquité et au-delà jusqu'au néolithique et plus, la voûte céleste et sa science associée l'astrologie ont intéressé les différentes sociétés humaines comme étant une référence au fonctionnement du monde dans les rythmes planétaires proposés par Dame Nature puis envisagés-répertoriés comme des structures, en passant par le Moyen-Age et jusqu'à la Renaissance, voire plus tard aussi, en imprégnant basiquement toute la culture occidentale (et extrême-orientale), à ce point que nombre d'oeuvres de toutes disciplines contiennent des codifications d'ordre astrologique. (L'art des astres ayant pu être utilisé aussi à des fins de protection et de dissimulation des informations ou des opinions...)
Sablier à Hui(T) clos en
vér-i-table transparence
serrée d'un lemniscate ?
Coqui(n)e de N-OIX, d'étroits mâts ?
TENET CONFIDENTIAM à la hune ?
(exeligmos & som-exe-gil à la Lune)

L'Ayanamsa, and YMCA vous seoir ?

L'Ayanamsa certes point copa-cabana,
Y'a deux rames au ca-noë du zodiaque :
Affreux dise y'a que des constellations
Nature référente d'intel-lectu-alisation,
A flouer les des-tinées qui en suggérant
Métaphores, quand d'autres admettant
Signes trop piquants de singeries folles,
Amère creux d'y descendre à BriS mol.

Fit ainsi que le mOnOcle serti d'ivoire
Osant s'ap-peler Ronde Lune d'un soir
Calait comme une pendule à 12 étoiles.
A sa main on lit leurre dans cette toile,
L'outrecuidance montrant d'héberger L'
Inconnu(x) qui passe en fresque d'alléGer
Sauf de fr-aude tantôt Danse arMateur,
En signant d'ano-nyme Pousse un heurt,
R-amant à coque l'HeXagone en meneur.

Trente de gré y hanteRait "tenet" en for,
A campo défleuri ferait, florès d'amphore
Revi-siteR d'anciens concepts si stell-aires
A syn-crét-isme qui par 2 fois m-illé-n-aire,
Un tel voile d'étoiles n'y fisse tulle omettre
D'étroits val et brelan poc a poc air à lettre
En foc-a-lisant À quinte de tous ces Ve-nus,
R-eGard comm-uni-qué perdu dans les nues...

**/*****En s(e)ignant : Baron-de-Synclair

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Le massif du Canigó, montagne sacrée : La Catalogne Nord (et Sud, un peu) :

L'instant poésies :

Pizza Margherita, tomates, mozzarella, Basilic frais, Sel et huile d'olive :
Ermitage de Cases de Pène (66) :
Et ça tare haut (!) vu de Marseille (Mars-eye) : Trois axes en interférence : Synodique (P.L.), Nodal et Anomalistique (avec éclipse de Lune) :

















Louis XI et le Roussillon (dans le contexte du XV° siècle) : En ce milieu du XV° siècle du côté des Pyrénées :

* Succession du royaume de Navarre :
- Une querelle opposait le roi Jean II d'Aragon à son fils Charles, prince de Viane, concernant la succession du royaume de Navarre après la mort de Blanche Ire de Navarre, en 1441, Charles de Viane (héritier par sa mère) est soutenu par les Catalans.
- Le dauphin, futur Louis XI soutient Charles de Viane, qui décède (bizarrement ?) le 23 septembre 1461 avant que Louis XI n'ait signé de traité d'alliance avec lui.
- Louis XI eut alors des contacts avec la Généralité de Catalogne sans succès, puis avec Jean II d'Aragon qui opportunément avait besoin de son appui pour faire face à une guerre civile menée par les Catalans.
- Par l'entremise de Gaston IV, comte de Foix, Louis XI et Jean II d'Aragon signent le traité de confédération d'Olite le 12 avril 1462 par lequel Louis XI reconnaissait les droits de Jean II d'Aragon, de Gaston V de Foix, fils d'Éléonore de Navarre, marié à Madeleine de France, sœur de Louis XI dans la succession de Navarre. Ils se rencontrent le 3 mai à Sauveterre pour un accord d'assistance mutuelle.

- Traité de Bayonne (1462) :
- Le Traité de Bayonne fut signé en mai 1462 par Jean II d'Aragon et Louis XI de France, dans le contexte de la Guerre civile catalane évoquée ci-dessus. Jean II céda temporairement ses droits sur les comtés de Roussillon et de Cerdagne, en échange d'une aide militaire à titre onéreux et avec garantie sur ces terres. - Les châtelains de Perpignan et Collioure sont déliés de leur serment d'hommage au roi d'Aragon et doivent garder les places pour le roi de France, puis, après la prise de Barcelone, le roi Jean II doit remettre à Louis XI les comtés de Roussillon et de Cerdagne avec tous ses droits, revenus, relever ses officiers, vassaux, sujets de leurs engagements jusqu'au remboursement complet des sommes dues.
- Cette clause restait valable même si Barcelone faisait sa soumission au roi d'Aragon avant l'intervention française. Ce traité est ratifié par le roi Jean II le 21 mai sous réserve de ramener le premier terme à six mois. Louis XI signe le traité amendé le 15 juin à Chinon. Gaston IV, comte de Foix, leva sa propre armée et rejoignit l'armée du roi à Narbonne. L'armée du comte de Foix franchit les Pyrénées le 21 juillet.
- Mais le soulèvement du Roussillon qui menace les arrières de l'armée royale amène le roi de France à conquérir le pays. Perpignan capitule le 8 janvier 1463. Le 2 mars 1463, Louis XI informe une ambassade de Perpignan qu'il a l'intention de réunir au royaume de France les comtés de Roussillon et de Cerdagne par son droit de conquête contre des sujets révoltés. Le reste du Roussillon et de la Cerdagne sont conquis les mois suivants. Le 16 juin, un député de Puigcerda prête serment à Louis XI. Cette conquête des comtés de Roussillon et de Cerdagne a dû être en partie financée par des prêts. Jean de Foix, captal de Buch et comte de Candale, est nommé « lieutenant pour le roi » pour les deux comtés.
- En 1469, Louis XI change d'alliance et soutient René d'Anjou appelé par les Catalans qui l'ont désigné roi d'Aragon et son fils, Jean II de Lorraine, duc de Calabre, qui fait son entrée dans Gérone le 1er juin 1469 avec Dunois, lieutenant du roi de France, Louis XI, mais le duc de Calabre meurt subitement en 1470.
- Et la réunion de forces hostiles à Louis XI, comprenant le royaume d'Aragon, le royaume d'Angleterre, l'État bourguignon et la république de Venise, va l'amener à rappeler des troupes en France, il doit s'opposer à la révolte de Jean V d'Armagnac allié aux Anglais tandis que dans le même temps Jean II renforçait ses positions avec le mariage à Valladolid en 1469 de Ferdinand II d'Aragon (son fils d'un second mariage) et Isabelle Ire de Castille en vue de l'unité espagnole.
- À la fin de l'année 1471, les troupes royales de Jean II ont repris le contrôle de la majeure partie de la Catalogne et mettent le siège devant Barcelone, qui capitule le 8 octobre 1472 alors que Jean II accorde une amnistie générale. Signée le 24 octobre 1472, la Capitulation de Pedralbes marque la fin du conflit et annonce la fin de la souveraineté catalane bien que les institutions soient formellement conservées.

- Traité de Barcelone (1493) :
- Charles VIII ayant l'intention d'occuper le royaume de Naples dont il hérite préfère rendre ces comtés de Roussillon et de Cerdagne par le traité de Barcelone (ou de Narbonne) signé le 19 juin 1493 avec Ferdinand II d'Aragon et Isabelle la Catholique contre leur promesse qu'ils ne forment pas d'alliance contre la France. Le roi de France n'exigera pas le remboursement des sommes prêtées antérieurement par Louis XI mais en fait le roi d'Aragon ne tiendre pas ses engagements de ne pas entrer en guerre contre son fils, nouveau roi de France.
- 1493 marque donc le retour des comtés dans l'ensemble catalano aragonais par le traité de Barcelone signé entre Charles VIII et le roi d'Aragon Ferdinand II, Charles VIII préférant l'aventure du "prestigieux" royaume de Naples dès 1494. Charles VIII cède donc la Cerdagne et le Roussillon à l’Aragon, en effet, toujours opposés à la France les Roussillonnais n'arrêtaient pas de se rebeller contre les autorités. Et le roi ne voulait pas avoir d'autre engagement pour monter une expédition à venir en Italie où il était d'ailleurs souhaité et attendu comme preux chevalier de tradition par le moine puritain Savonarole. C'est donc tout volontiers qu'il rétrocéda ces terres encombrantes (il en fit de même avec Maximilien d'Autriche pour lui abandonner l'Artois et la Franche-Comté, sacrifiant ainsi la sécurité du pays à d'aléatoires conquêtes).
- Dès le 13 juillet 1493, le roi Ferdinand d'Aragon et la reine Isabelle de Castille entrent à Perpignan, acclamés par la population. Il faut dire que les Perpignanais se croyaient libérés du joug des oppresseurs, mais ils déchanteront rapidement : ils durent faire face à l'oppression aragonaise. En effet ceux-ci mirent en place un système de gouvernement centralisé qui ne laissait pas de place aux traditions politiques de la Catalogne.
- Les Français seront à Naples en février 1495, leur armée était en nette supériorité stratégique pour passer facilement à Florence et à Rome, mais en mars sous l'impulsion de Ferdinand II d'Aragon et du pape (aragonais-catalan) Alexandre VI, se constitue la ligue de Venise, une alliance quasi générale contre la France. La Cerdagne et le Roussillon deviennent dès lors un champ de bataille quasi permanent des armées françaises et hispaniques.
- C'est ainsi que le Col de la Bataille (Bélesta) fut nommé en mémoire d'une rencontre guerrière en 1496 entre les armées d'Aragon et celles de France, à une époque où le col se trouvait à la frontière entre les deux royaumes - ancienne frontière fixée par le traité de Corbeil (1258).
- Et en 1496, l'armée française se livrera à la destruction du village et du château de Salses, ce qui motivera les rois catholiques, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle de Castille, à construire une forteresse imprenable (ce qui sera le cas pendant près d'un siècle et demi qui suivra...).
- Charles VIII était revenu péniblement d'italie par Grenoble en octobre 1495 et malgré ses ambitions italiennes persistantes, il ne franchira plus les Alpes jusqu'à sa mort (accidentelle ?) en 1498. Début 1497, l'armée française restée à Naples avait capitulé devant le capitaine espagnol Gonzalve de Cordoue, dit « le Grand Capitaine ». La première guerre d'Italie est un échec et c'est aussi la fin des Valois directs (ses successeurs : le Valois-Orléans Louis XII, puis le Valois-Angoulème François 1°).



Ci-dessous Salses (autrefois Salce) : village frontière et verrou d'avant le Traité des Pyrénées :
- La Catalogne et le Roussillon sont donc provinces Espagnoles en cette fin du XV° siècle, Isabelle reine de Castille de 1474 à 1504, et son mari Ferdinand roi d'Aragon de 1479 à 1516 furent désignés sous le nom de Rois Catholiques sous le pontificat d'Alexandre VI - Borgia, et ils entendaient bien vérouiller l'entrée de leur territoire, ce qui fut fait rapidement puisqu'en 5 ans (de 1497 à 1502) fut construite la Forteresse de Salses par un grand architecte espagnol : Francisco Ramiro Lopez.
Ceci officiellement, parce que l'ombre de Léonard de Vinci semble pourtant planer sur ce site :


Le zodiaque de Salses à 13 éléments mis en sCène :


Voir page Salses y fit que score S'Onère 13 en sCène


Dans le même temps, comtemporains en cette fin du XV° siècle - début XVI° :
- Les Borgias et le pontificat d'Alexandre VI
- Charles VIII
- Louis XII
- Ludovic Sforza le More
-










Une forteresse où planerait l'ombre de Léonard de Vinci, et même plus... ? Voir page La sCène sur ce blog...


La Sardane, danse locale Catalane :
Dans l'histoire du XX° siècle, localement : (images cliquables pour agrandir)